Volkswagen 1302 Automatic

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Bien sûr que non. 

21 529 464 exemplaires.

65 ans (soixante cinq ans, oui) de production.

Conçue par un certain Ferdinand Porsche.

Ca en impose pour un petit oldtimer abordable, non ?

Même si elle ne fait pas l'unanimité, la 1302 a apporté un peu de fraicheur au modèle un peu dépassé à l'époque en y apportant des suspension Mac Pherson à l'avant. - C'est tout? Bien... Il faut croire qu'on ne change pas une équipe qui gagne chez Volkswagen. 

Ceci dit, celle-ci est un modèle "Automatic" (ou Saxomat)! En réalité, il s'agit plutôt d'une semi-automatique; pas d'embrayage au pied, mais il est contrôlé par un système proche d'une machinerie Steampunk, mêlant convertisseur de couple et embrayage.

Je ne pense pas, les premiers kilomètres en ville sont un peu déstabilisants mais absolument pas pénible. Peut-être est ce l'attrait de la singularité qui lui donne un "charme".

Il s'agit d'une boîte avec trois vitesse avant : L, 1 et 2. Et une vitesse arrière : R. Pour passer les vitesses, il faut appuyer sur le levier, qui, électriquement active un système de dépression lié à la fourchette d'embrayage. Le convertisseur de couple lui permet d'avoir de la reprise quel que soit le rapport. Il est donc possible d'être à l'arrêt en vitesse (comme sur une automatique) et de démarrer "en vitesse 2" - elle aura, naturellement, moins de pêche au démarrage qu'en choisissant la vitesse "L", beaucoup plus courte ! -.

Le plus grand fléau dans les autos de collection, ce n'est pas forcément la rouille mais plutôt les anciens propriétaires. Les cox ont malheureusement subi des outrages en masse, alors imaginez un modèle sur lequel les réglages ne se font pas à la lueur d'un briquet ; il était bien plus simple de les convertir en boîte de vitesse manuelle ...

Chez Porsche il y avait aussi un modèle semi-automatique, appelé la Sportomatic. Ces dernières ont mieux survécu, sans doute, dû au soin apporté par leur(s) propriétaire(s). Aujourd'hui les modèles semi-automatiques chez Porsche sont assez rares et recherchés.

Toujours pas.

La restauration de cette voiture a été très (trop) longue et assez douloureuse. La voir sur la route aujourd'hui est une réelle fierté. Je ne suis pas spécialement fan des "restaurations origines" mais garder les singularités, remettre en état et - quelque part - préserver un patrimoine qui se fait rare, fait partie de notre métier.

On a changé la couleur, d'origine elle était jaune. Seulement 4 couleurs étaient disponibles au catalogue des automatiques (blanc, jaune, orange, et bleu clair). La sellerie est complètement noire, ciel de toit compris. Pourquoi ? Car l'album "Rock and Roll is black and blue" de Danko Jones passait en boucle lors des travaux, je trouvais que ça lui allait plutôt bien.