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Avec 2 631 200 exemplaires en 8 ans de production, il serait difficile de passer à côté des Opel Kadett B. Cependant, il y avait quand même un trou chez le constructeur ; en effet, la Kadett ne proposait que des finitions assez basiques. Il fallait se résoudre à passer au segment supérieur avec la Rekord pour avoir quelque chose de plus confortable. C'est pourquoi, de 1968 à 1970 Opel a lancé l'Olympia A.
Afin de la différencier de la Kadett B - et ainsi lui apporter la noblesse -, l'Olympia A tire son nom de modèles emblématiques de la marque (de 1935 à 1959).
L'intérieur est basé sur la version "Luxe" avec quelques ajustements. Tandis que l'extérieur lui est garni de calandres des modèles américains (Buick Opel).
Deux niveaux de finition seront présentés à la vente la "L" pour luxe et la "SR" Rallye.
Néanmoins, ce ne fût pas un grand succès commercial ce qui lui rajoute, aujourd'hui, de la valeur.
Il n'a pas fallu une heure pour que je me mette en route après avoir vu cette Olympia A de 1968 en vente. Pour ceux qui me connaissent, les Opel Kadett (A, B et C) font vraiment partie de mes voitures préférées (RIP ma Kadett C). Posséder une Olympia A faisait partie de la suite "logique".
Garder un véhicule d'origine, n'a jamais été ma priorité. Fiabiliser l'allumage et quelle teinte lui irait le mieux, font, en général partie des premiers points abordés.
A son arrivée, elle était "prête à peindre", la carrosserie était lissée au mastic mais ne pas savoir comment la tôle avait été traitée en dessous me gênait... C'est pourquoi on est revenu à la tôle partout, afin de voir s'il n'y avait pas de travaux de soudures à faire.
C'est à ce moment là, que j'ai su quelle était la meilleure couleur pour cette voiture : il n'en fallait pas. Il fallait afficher son histoire, avec ses griffes et ses coups.
S'il y a une mouvance #nofilter* sur les réseaux sociaux, il en faudrait peut-être une #nofiller* sur nos autos.
*nofilter = pas de filtre visant à modifier l'apparance physique sur les réseaux sociaux
*nofiller = pas de mastic
Je suis rentré par la route lorsque je l'ai achetée. Son comportement routier était proche de l'exemplaire : une bonne reprise, pas de jeu dans la direction, tient les 120km/h sans broncher. C'est à la fin du parcours que les choses se sont corsées : les freins m'ont lâché.
Ses coups, ses griffes sur la carrosserie et qu'elle n'ait plus de frein, le fait qu'elle soit instoppable ou inarrêtable, elle avait un nom : Juggernaut.
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